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Sous la Halle

                              Ambiance basket des années 50 à Villeneuve

    C´est grâce à un Alsacien charismatique que j´ai touché pour la première fois un ballon de basket... à 14 ans. Trop tard pour parvenir à un bon niveau, mais qu´importe ! Le basket allait être mon sport favori, avec plus tard le tennis de table et le judo. Cet Alsacien, c´était M. Beck, professeur d´allemand qui avait fondé quelques années plus tôt la section basket de l´Aviron Villeneuvois.

    A 16 heures, après les cours de l´après-midi, il accompagnait quelques jeunes du collège, internes ou restant comme moi à l´étude du soir, jusqu´au seul terrain de basket de Villeneuve, sous la halle. On ne perdait pas de temps en trajets aller-retour puisque notre collège de garçons se trouvait tout près, à l´emplacement de la Poste actuelle. C´est ainsi qu´avec quelques camarades de mon âge, entre autres Coudurier, JC Fillol, JP Pascal, débutants comme moi, j´ai côtoyé et admiré Jean-Paul Cormy, de trois ans mon aîné, qui était déjà un excellent basketteur.

 

    Mes souvenirs les plus forts, ce sont les matchs de l´équipe première qui avaient donc lieu sous la halle, suivis par un public passionné et nombreux. Car à cette époque les distractions étaient rares le dimanche à Villeneuve : la télévision n´étant pas encore arrivée jusqu´à nous, il n´y  avait le choix qu´entre le film du Cyrano ou celui du Lutetia (une seule salle par cinéma), ou alors le sport.

    Les matchs de rugby, qui commençaient à 15 heures, remplissaient le vieux stade situé au Nord de la ville,  à l´endroit où se trouvent maintenant les HLM du Pont de Marot. Pour attirer le public, les dirigeants du club de basket avaient donc décidé de programmer les rencontres à 17 heures 30, ce qui laissait le temps aux spectateurs du rugby de se diriger à pied, par la rue de Contièges, jusqu´à la halle. Car on marchait beaucoup plus qu´aujourd´hui : les voitures étaient rares, il n´y avait pas de parking au stade, et personne n´aurait eu l´idée d´y  aller autrement qu´à pied.

    La halle était le plus souvent pleine à craquer. Quelques privilégiés occupaient une rangée de chaises côté rivière, tellement près de l´aire de jeu qu´ils couraient le risque de recevoir le ballon dans la figure, et je ne serais pas étonné que certains, plus chauvins que la moyenne, aient été tentés de faire un croc-en-jambe à un adversaire en étendant la jambe ! Quant au gros du public, il s´entassait sur des gradins de bois aux deux extrémités du terrain.

 

    Inutile de dire que l´ambiance était chaude lors des grands matchs. Je me souviens du premier grand exploit de l´Aviron Villeneuvois en 1956 ou 1957 : une victoire en Coupe de France contre Graffenstaden qui faisait partie de l´élite du basket français. J´imagine l´état d´esprit de ces malheureux Alsaciens, après tout un match dans le vacarme, battus et humiliés par une équipe de division départementale, avec l´aide bien sûr d´un public qui valait largement un sixième homme.

    Mais aussi une grande équipe avec Alioune Diop comme meneur de jeu, un autre Sénégalais d´ethnie Peul dont j´ai oublié le nom et Pascal, deux joueurs spectaculaires qui semblaient montés sur des ressorts, Titin Cabrera dont l´adresse à 7 mètres faisait merveille (mais ces paniers ne valaient pas encore 3 points)... et quelques autres auxquels je demande pardon de les avoir oubliés.

    

    Pas trop de nostalgie toutefois car j´aime beaucoup voir jouer les équipes villeneuvoises actuelles, et quant aux jeunes, minimes et benjamins, ils sont nettement meilleurs que nous à leur âge, c´est un véritable plaisir de les voir jouer. Alors vive le VBC !

Le VBC n'avait pas les armes

11 septembre 2018 09:58

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